II Les enfants de la Horde II
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 Phanhoria - ou la naissance d'une prêtresse

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MessageSujet: Phanhoria - ou la naissance d'une prêtresse   Phanhoria - ou la naissance d'une prêtresse Icon_minitimeJeu 12 Mar - 10:50


Phanhoria en IV Volets

lien musical pour lire le texte ; http://phanhoria.free.fr/fiches/0091-PretressephanhoriaDesirinaccessible/bgm.mp3





Phanhoria - Beauté innocente




Depuis le début de sa jeune existence, la prêtresse connaissait fort bien les rites et prières voués au culte de " La Lumière". Elle savait qu’un jour, elle aussi devrait parcourir les routes parsemées d’embuches et de violences au secours des opprimés, leurs offrant soin et chaleur…


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MessageSujet: Re: Phanhoria - ou la naissance d'une prêtresse   Phanhoria - ou la naissance d'une prêtresse Icon_minitimeJeu 12 Mar - 10:51

Volet I :




Enfant, elle avait été découverte par un de ces prêtres voyageurs qui semaient la bonne parole et les bienfaits de "La Lumière" aux quatre coins de ce monde.

C était un de ces jours que le vieux prêtre détestait tant, un, dont le calme extraordinaire c était posé comme un linceul sur un village réduit en cendre après le passage de la légion du fléau. Tout autour était sans vie, les petites maisons de pailles et de bois fumaient encore.
C est la, au milieu des cadavres qu il la vit.
Une jeune enfant, qui n avait pas atteint ses quatre ou cinq ans. Elle était couverte de sang séché, et tout son petit corps fragile tressaillait. Elle pleurait depuis si longtemps que le seul geste de se lever l épuisait totalement. Elle tirait viscéralement sur le pan noirci de la robe déchirée et souillée de sa mère, ou de se qu il en restait. Ce devait déjà faire quelques heures que la femme était morte. La fillette ne vit pas tout de suite le vieil homme, mais lorsqu elle le remarqua, alors c’est dans une crise de larmes qu elle cria de sa voix cristalline de l aider, de sauver sa pauvre mère. Elle vint contre le prêtre, tirant de toutes ses forces, qui commençait à la trahir, sur la toge. Son visage exsangue était rosie, et ses petites lèvres étaient devenus violettes, ses yeux d un vert exceptionnellement lumineux étaient cernés de noirs. Elle avait tant pleuré dans la terre, le sang et la cendre que son visage livide était maculé de saletés et de larmes. Elle retourna vers sa mère, et dans un dernier flot de sanglot et de désespoir, elle s évanouie.

Le vieil homme eu juste le temps de la retenir, il n avait ressenti qu une seule fois une telle chose pour un être vivant. Il était foudroyé d’amour pour elle. Il la prit dans ses bras, le visage de la petite fille se lova doucement contre sa poitrine, il la serra tendrement. Il caressa ses cheveux qui malgré son état étaient resté doux et soyeux pour l apaiser, et l emporta avec lui.

Dans une vieille auberge non loin de là, il avait prie une chambre. L y entrainant, il lui avait fait la toilette. La pauvre enfant était tellement affaibli qu elle n avait pas bougé, elle n était qu une poupée entre ses mains, si les battements rapides et têtus du cœur de celle-ci ne lui révélé son existence. Il l allongea dans son grand lit et s agenouilla prêt d elle, priant avec acharnement que la petite puisse vivre. Il resta là, nonobstant de son grand âge, ne cessant de prier, il était totalement envouté par cet être innocent. Régulièrement il lui donna un bouillon chaud, se qui lentement la nourrissait et lui faisait reprendre quelques couleurs. Parfois, elle gémissait de souffrance dans un souffle, ce qui torturait le coeur du vieux prêtre.
La nuit passé, il c était endormi ainsi auprès d elle.

Se réveillant vivement un peu apeuré, il se calma en voyant la petite fille rougit par la chaleur blotti contre lui. Comme c était doux et tendre de sentir cet enfant auprès de lui. Il ne cessa pas de la regardait, câlinant son jolie petit visage velouté, ses très long cheveux de lune satinés, sa petite épaule toute frêle parsemé de mèches d'argent, sur laquelle il releva le drap de coton pour qu’elle resta bien au chaud.

Elle ouvrit ses grands yeux brillant, les fixant sur le prêtre. L armure de rudesse de celui-ci tomba d’un seul coup. C était le plus bel enfant qu il n avait jamais vu…

C est ainsi qu il l amena au temple de Solfurie à Lune d'argent. Le voyage dura une bonne année, durant laquelle il s occupa d elle comme si elle était sa propre fille. Elle n avait pas prononcé un mot depuis cette fameuse après-midi. Mais la voir courir après les animaux, jouer dans les rivières, et rire à s époumoner lorsqu il s amusait avec elle lui suffisait.
Il ne voulait pas lui donner un nom avant d avoir vue le haut conseil du temple.

Il la présenta aux grands prêtres une chaude après midi d été. Les rues étaient bruyantes de vie. L un des grands sages s énerva sans vraiment de raison, et marmonnant la prie violemment et sans ménagement par son petit poignet si fragile pour la conduire sans tarder à l orphelinat. Elle hurla de terreur se défendant comme une diablesse, s accrochant comme si sa vie en dépendait à la robe du prêtre. Le vieil homme eu du mal à supporté de voir tout cela, mais ne pu rien. Jusqu à se qu elle trouva la dague de celui- ci pour la porter à sa gorge. Cette petite fillette avait décidé de mettre fin à ses jours si on lui enlevé une nouvelle fois tous ce qui lui restait et qu elle aimait.
Le vieil homme brava le conseillé et horrifié prie la petite fille pour l éloigner d eux. La fillette était soudée à sa tunique, pleurante et tremblante. C est ainsi qu il prit la décision de la garder avec lui, et de lui donner son nom, ainsi que le prénom d une magnifique femme qu il avait aimé dans sa jeunesse avant d entré comme serviteur de "La Lumière".


Ce jour, elle se nomma donc : Phanhoria Sadeness Del Riosys.
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MessageSujet: Phanhoria -beauté innocente   Phanhoria - ou la naissance d'une prêtresse Icon_minitimeJeu 12 Mar - 10:51

Volet II


Phanhoria était devenu une belle jeune femme, souriante et pleine de vie. Sadeness la surveillait toujours du coin de l oeil, mais il était devenu un vieillard qui avait beaucoup de mal à se déplacer sans l’aide de quelqu un. Et la douce prêtresse était toujours au petit soin avec lui. Elle se moquait parfois de sa longue barbe blanche, et de ses cheveux argentés en batailles qu elle trifouillait de ses petits doigts fins et blancs, pour ensuite entre ses mains si délicates l embrasser avec douceur. Elle avait un visage d albâtre d’une telle finesse, qui servait d écrin à ses deux grands yeux verts, émeraudes étincelantes et aussi limpides que la plus belle des rivières en plein été, ajouré du velours de ses longs cils. Son regard était mis en valeur par deux petites virgules d argents qu elle fronçait lorsqu elle était un peu boudeuse. Cela faisait rire le vieil homme. Elle arborait un nez aquilin comme dessiné de la pointe de la plume d un dieu, pour s ouvrir vers le spectacle qu offrait sa bouche merveilleuse d un rouge grenat veloutée. Les hommes se seraient damnés seulement pour pouvoir frôler ses attirantes lèvres.

Mais malgré son âge, Sadeness supportait un mal qui le rongeait de plus en plus de l intérieur. Une inquiétude grandissante.
Quand il voyait Phanhoria dans les jardins du temple s étourdir, tournoyante et dansante, elle était si jolie et si envoutante. Le soleil dessinait des arabesques flamboyantes sur sa peau de miel, ses très longs cheveux d argent ondulaient et s envolaient autour d’elle. Elle faisait s envoler sa robe déjà trop fendu, laissant voir ses longues et fines jambes laiteuses, succombant à rêver aux velours de sa peau, telle un fruit tiède, une peau de pêche réchauffé par le soleil. Le jeu d ombre parfois permettait d entrevoir, d imaginer ses hanches rondes, et sa taille fine remontant et s ouvrant vers sa généreuse poitrine ferme et pâle. Elle pouvait rendre fou le plus pieu des prêtres. Et justement, là été le problème. Il avait remarqué les yeux vils et pleins de haine du grand prêtre Xhanelys. Cela faisait plusieurs années qu il vouait une animosité sans borne envers elle, une agressivité que Sadeness imagine causé par un désir fou et intense. Dès le premier jour, ou, enfant, elle lui avait tenu tête, Sadeness savait qu un jour, il ferait abattre les foudres sur sa petite protégé.
Elle était si candide et insouciante. Elle ne se rendait compte de rien pensait-il. Sadeness aurait tant aimé la rendre heureuse, qu elle retrouve le gout de vivre et de parler auprès de lui… Mais le temps fait son œuvre…


Il savait que tant qu elle resterait entre les murs du temple, et surtout qu il restait en vie, rien ne pouvait lui arrivé, mais… Il se sentait si vieux… si fatigué…



Les mois passèrent, Xhanelys prit du galon, et devint grand prêtre, Phanhoria devenait une prêtresse au pouvoir de plus en plus puissant malgré son jeune âge. Elle était douée et cela faisait l admiration des citoyens et des croyants qui l approchaient.

Mais un soir, Sadeness dans une grimace terrifiante s effondre, broyé par une douleur insoutenable dans la poitrine. Phanhoria horrifiée se précipite vers lui, s’effondrant à son tour pour l enlacer, tentant de lui venir en aide par les pouvoirs que lui avait offert "La Lumière". Mais rien ne pu, Sadeness murmure d arrêter, de l écouter, prenant le visage de la demoiselle dans sa main il fini par lui dire à quel point il l aimait, à quel point il aimerait qu elle soit heureuse, et sans arriver à finir, il s éteint brutalement, sa main se crispe et se relâche presque aussitôt, quittant le visage brulant et larmoyant d émotion de Phanhoria. Elle se pencha, pour sentir encore son visage, déposant ses lèvres contre les siennes, un baiser… encore... Mais… C était trop tard, il ne bougeait plus.

Et la ! comme sorti du passé ! un hurlement déchirant sortit de la gorge de la jeune femme. Elle refusait de le laisser partir, elle hurlait à tout rompre, si fort que tout le temple en fut alerté. Elle était devenue hystérique secouant le corps sans vie du vieillard, l enlaçant avec force contre elle. Le visage tordu de douleur Phanhoria ne voulait pas que Sadeness parte comme ça, elle voulait aussi lui dire à quel point elle l aimait.
Elle qui ne lui avait jamais dit… Elle voulait l aimait comme jamais…

Se levant comme possédé, elle se mit alors à tout renversé, statues et offrandes, blasphémant contre "La Lumière". Sa colère contre l ordre était sans limite. Sa douleur était immense…
Elle rugissait contre les prêtres, contre le conseil, elle rugissait contre la fatalité qui lui avait tout prie… Non, elle ne l acceptait pas…


C est alors que le grand Xhanelys entra, il était rouge de rage contre Phanhoria, et Sadeness n était plus là pour la protéger.
Dans une voix caverneuse et forte, il donna l ordre qu’on l’emmène loin de sa vue agacé, Il la fit conduire dans les geôles du sous sol pour qu elle se calme loin des regards, et avant qu elle ne parte, il fit donner l ordre qu on enlève le corps du vieillard, et qu il soit préparé pour être incinéré rituellement dans la nuit même, lui permettant de rejoindre les cieux.

Sa vengeance va prendre forme, il pouvait enfin jouer avec elle, lui qui avait tout les pouvoirs, et elle qui n était rien du haut de ses dix-sept ans.
Elle restera toute la nuit dans sa prison, ne pouvant dire une dernière fois adieu à son tendre Sadeness. Elle brulait de chagrin, une rage sourde qui la consumait de l intérieur. Et comme une louve, elle hurlera de douleur toute la nuit durant jusqu à se qu épuisé elle ne s endorme accroché aux barreaux.




Au petit matin, le soleil n était pas encore levé. Des prêtres sur ordre venaient chercher Phanhoria, et sans ménagement l emmena devant le grand prêtre.

Il décida de son sort, et se qu il disait devait être écris et exécuté sur l heure.

Phanhoria serait envoyé de part le monde pour pénitence, elle devra aider son prochain en leurs offrant assistance, Elle se repentira. Elle devra rester pure et modeste pour son retour au temple. Un prêtre lui sera envoyé lorsque la pénitence sera levée et que "La Lumière" lui aura pardonné ses affronts.
Avant de partir, il donna l ordre qu on lui coupe les cheveux à la garçonne, et qu une simple robe de laine lui soit donné pour seul bagage. Les vêtements immaculés du temple ne devant pas en sortir.

Phanhoria fut donc conduite sur le champ, changé, et une prêtresse lui coupa les cheveux. Elle n eut pas le courage de lui couper trop court tant la crinière d argent de la demoiselle était magnifique. La prêtresse en rougissait tant c était un crime que de faire cela. Au fur et à mesure qu elle coupait, Phanhoria le regard vide et empli de larmes, regardait le sol, les boucles blondes tombant en cascade. Elle avait compris la haine de Xhanelys.



Un serviteur vint la voir avec un parchemin, ou était stipulé qu elle se rendrait sur la ville de Thunderbluff pour commencer ses missions… Et que pour l heure, il ne lui était plus autorisé de reparaitre au temple.



Il en fut ainsi…



Avant de partir, elle voulait voir une jeune Elfe qu elle connaissait sous le nom d Elwinarielle fille d’Ankhalimhé ( père d Elwinarielle, tué par le fléau lorsqu elle était enfant. Il pactisa avec le roi Liche pour revenir à la vie. Devenant par la même Chevalier au service du général Darion Mograine), que Sadeness connaissait bien. Il lui en avait parlait, et lui avait dit d aller la voir si elle en avait besoin. Elle avait un certain talent pour le dessin et la peinture… Ainsi, sans violence, elle allait se venger de ce fourbe de Xhanelys…




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MessageSujet: Phanhoria -Desir inaccessible   Phanhoria - ou la naissance d'une prêtresse Icon_minitimeJeu 12 Mar - 10:52

Volet III



Phanhoria prie donc le zepplin en partance pour Orgrimmar où une caravane de Kodos la conduirait au pied de la cité de Thunderbluff, avant cela, elle envoya un messager vers Elwinarielle pour qu elle l y rejoigne.
Arrivé en ville, il y avait une telle violence… Les combats entraient régulièrement dans celle-ci. Mais avec le voyage, et cette chaleur, elle ne pouvait rien faire, il lui fallait se reposer, et se rafraichir un peu.
Elle se rendit donc sur les hauteur à la cime des anciens ou une grande hutte servant de taverne dominait la ville.
Elle s arrêta un instant pour admirer la vue. Qu elle endroit incroyable, retiré de tout, et pourtant…

Elle entra donc dans la taverne, plutôt rustique et prie place à une table. Un homme-animal en arme s approcha d elle, inquiet semble-t-il de la voir ainsi toute seule. Il était confus, est-ce de la voir, de lui parler, ou tout simplement de se présenter devant-elle armé, suant et couvert de sang. Qu importe, il voulait passer un peu de temps au calme, et pourquoi pas avec une jolie jeune femme. Il prie les devant pour lui offrir un verre, et c’est sur un verre de vin que son choix se porta. Il s installa face à elle, sans même avoir attendu que la jeune demoiselle ne l y invite...
Elle le remercia gracieusement, elle venait de pensée qu elle était sans le sous, elle n avait jamais bu d alcool avant ce jour, et à peine avait-elle prie une gorgée que déjà ses joues s enflammèrent. L homme face à elle avait l air plutôt satisfait de voir les rougeurs, et c est en meuglant qu il se mit à parler, à raconter ses hauts fait de guerre.


Elwinarielle qui passait dans lacité, entra dans la taverne, et voyant se qu il se passait, prie Phanhoria qui était guillerette et l entraina avec elle loin du guerrier plutôt médusé. Elle n avait pas reçu le message et se demandait se que pouvait bien faire la protégé de Sadeness si loin du temple. S éloignant un peu de la ville, et s asseyant au bord du lac, elles se mirent donc à discuter. L alcool aidant, Phanhoria ne s arrêtait plus, elle raconta tout, la mort de Sadeness qui provoqua des larmes incontrôlables, la réaction du grand Xhanelys, et son renvoi du temple. Ainsi que le message qu elle lui avait envoyé. Sadeness la connaissait bien, et lui avait dit de la contactait si un jour quelque chose lui arrivait.
Elwinarielle était attristait par la nouvelle, elle le connaissait depuis si longtemps, elle comprit plus ou moins se qu il se passait, Sadeness lui avait fait si souvent la confidence de ses inquiétudes. C’est alors que Phanhoria entra dans un sujet tout autre, et lui raconta se qu elle avait imaginé contre Xhanelys.

C’est alors que dans un rire de surprise, Elwinarielle répondit positivement à la requête se disant que la jeune prêtresse n était pas si candide qu elle pouvait le paraître.
Appelant son pérégrin, elle aida Phanhoria à grimper, et monta à son tour, décidant de s éloigner le plus possible de la cité et du regard des gens. Elles arrivèrent dans une petite clairière, avec une vue panoramique sur l’horizon et le lointain. C’était la région du Mulgore, a la mésa de nuage rouge, un endroit magnifique. Un grand arbre pourrait les protéger du soleil, c était décidé, elles se poseraient ici.

Phanhoria posa une grande couverture sur le sol, puis suivi les directives de Elwinarielle, et se déshabilla complètement, elle était intimidée et rougissante.
Pendant ce temps, Elwinarielle sortait son matériel, et une grande étoffe blanche et transparente qu’elle avait dénichée dans les marchés de Lune d argenti. Elle fit prendre la pose à Phanhoria, et la couvrit légèrement.
La jeune prêtresse semblait terriblement gêné d être ainsi exposé nue, mais pompette, elle laissa son imagination gambader. Cela dura quelques heures, et doucement le ciel s obscurci. La toile était presque terminé, et Elwinarielle consentit de libérer Phanhoria qui s allongea aussitôt sur la couverture et s endormi tout de suite, recouverte de l étoffe précieuse.
Elwinarielle avait rajouté dans sa dernière couche de peinture un onguent spécial, parfumés et précieux qu elle connaissait bien et qui ne devrait pas laisser notre victimes, Xhanelys, de marbre. Elle travailla encore de nombreuses heures sur la toile grandeur nature, à la lueur d un feu qu elle avait fait jaillir pour la nuit.


Le lendemain, le soleil était déjà haut, Elwinarielle était en train de boire un thé perdu dans ses pensées, attendant que la demoiselle se réveille. Phanhoria eu du mal à se lever, elle fini par prendre également un thé, et c’est ainsi qu elles décidèrent de la marche à suivre. Phanhoria prie un parchemin, et se mis à écrire à Xhanelys. Elwinarielle recouvrit la toile avec un morceau d étoffe blanche, qu elle parfumé également d onguent, et qu elle sacrifierait pour l’occasion. Voyant les écrits de la prêtresse qui était beaucoup trop sage, elle se mit à l aider pour que ses mots aient un effet certain sur le patriarche Xhanelys.

Le grand prêtre n était pas tout jeune, et Elwinarielle connaissait savamment les hommes et leurs faiblesses. Même si cette homme était pieu, il n’en resté pas moins un animal qui brulait d envie pour la jeune demoiselle depuis de nombreuse année.

Quand tout fut prêt, Elwinarielle ramena Phanhoria à Thunderbluff, la mettant tout de même en garde, et lui disant d éviter de boire n importe quoi, comme elle l avait fait le jour précédent. Que Sadeness ne serait pas content, et qu elle devait toujours garder en elle son souvenir.

Phanhoria regarda s éloigner Elwinarielle qui se dirigeait en toute hâte vers Lune d Argent. Le coeur de celle-ci frémit, et tout son corps frissonna. Sa vengeance à présent était en route….




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MessageSujet: Phanhoria -delicieuse vengeance   Phanhoria - ou la naissance d'une prêtresse Icon_minitimeJeu 12 Mar - 10:52

Volet IV




Elwinarielle arriva en milieu de journée dans la grande et belle ville de Lune d Argent. Elle alla directement aux écuries pour que Tornade puisse boire, et se repaitre. Elle prie la toile et le parchemin roulé, et alla directement au temple. Elle festoierait après que la course soit faite.
Le temple était majestueux, avec sa grande rampe d or parait de velour rouge et de marbre, ses magnifiques vitraux et ses deux immenses statues d or.
Elle n avait jamais mit les pieds au temple, même du temps de Sadeness. Gravissant a rampe, le coulour de la garde d honneur, Elwinarielle se rendait compte qu’elle n était pas vraiment à sa place. Arrivé à la porte du temple, elle demanda à voir Xhanelys. C est alors que le patriarche arriva devant elle. Il était impressionnant, et sa voix raisonnait. Il prit le message et l œuvre, et renvoya la Elwinarielle, la traitant de sorcière, esclave de Sylvanas. Elwinarielle Fut vigoureusement ramené à la porte du temple, et sommé de ne plus y reparaitre.
Cela la faisait bien rire, elle prie tranquillement la route vers une auberge accueillante…



Xhanelys était intrigué par cette toile et ouvrit rapidement le parchemin lorsqu il reconnu l écriture de Phanhoria, et sans attendre, il alla s enfermer dans sa loge. Elle était grande et simple. Il y avait un grand lit avec une table de chevet, une grande table et une chaise. Elle était surprenante de contraste, des toiles ornées les murs, sur le mobilier des étoffes de velours pourpres et une multitude de bougeoirs. Après deux tour de clefs, il posa debout la toile, qui était très grande sur la table. Toujours recouverte de son linge blanc.

Il ouvrit le parchemin, c était bel et bien une lettre de la jeune prêtresse. Il se rendit également compte que son odeur avait envahi la pièce, comme si elle y était entrée. Il se disait qu elle avait peut–être choisi la soumission et se faisait remarque que c était une fille bien impressionnable sans son vieux Sadeness. Et dans un rire cynique, il se mit à pensée qu il pourrait peut-être la posséder en fin de compte.


« Vous souvenez vous, quand, fillette, je suis arrivé au temple,
Fragile et délicate comme une brindille du printemps,
J étais une insignifiante et ridicule petite chose à vos yeux,
Malgré tout, je suis restée, j ai grandi au sein de ce lieu. »


Au fil de la lecture, son coeur se mit à battre la chamade, il en rougissait, ne pouvait plus se tenir sur ses jambes flageolantes, il s assit sur sa chaise de bois face au tableau. Mais que pouvait-elle bien lui vouloir.

« Les années à vos coté, passèrent doucement,
Ma longue chevelure en torrent s’est répandue,
Tel un écrin de soie argent encadrant mon visage,
Et mon corps d’enfant devenant femme... »


Se relevant, en sueur, Xhanelys s appuya sur la toile, tirant sur l étoffe douce et parfumé, découvrant doucement l image de sa convoitise. Ses cheveux d’argent qu il aurait tant aimé caresser. Dans la précipitation, il alla chercher deux bougeoirs pour les ramener tout proche de la toile, et profiter au mieux de cette image surnaturelle. Il ne voulait rien perdre de ce moment. Et quelle excitation se fut. Il pensait à cette jeune femme, brulante et soumise, pour lui, sachant qu elle savait qu il était en train de la lire, et de la découvrir. Sans plus attendre, il reprit le parchemin. Et se remit à lire. Il ne savait plus où donner de la tête.

« J abandonnais souriante ma robe longue et fine qui coulait,
Pour doucement laissait les fleurs d éponges exquises et raffinées,
Sur mon cou et sur mes seins ronds et fermes glisser et mousser,
Vous étiez là, vous ne ratiez rien, fidele gardien de ma nudité. »


Découvrant un peu plus la toile, il voyait son regards clairs et persans qui furent si longtemps glacial à son égard. Ses doigts tremblant glissaient sur sa chevelure, son visage, et ses lèvres. Il les caressait, et en faisant cela, il imaginait leurs douceurs et leurs ardeurs. La bouche entrouverte, le vieil homme peinait à respiré, son coeur bondissait à chacun de ses mots, à chacune de ses caresses sur cette toile si magnifique et si fidèle. Et cette odeur agréable qui s en dégagé, il était enivrait par ce moment incroyable que lui offrait sa belle soumise. Il n imaginait plus, il était partie ailleurs, dans un monde lointain ou il pouvait gouter aux lèvres de la prêtresse, sentir son souffle chaud. Mais il en voulait plus. Il reprit machinalement la lecture.

«Jamais ce moment excitant d intense extase ne fut brisés,
Ou la fraicheur de l eau sur mon corps le faisait frissonner,
Dressant farouchement et finement mes seins pour vous provoquer,
Désir des hommes, que vous seul pouviez voir et fantasmiez de toucher.

Aujourd hui votre main peu d un geste assuré me caresser
Vous n avez qu à tendre le bras et fermer les yeux, vous évader
Tout ces gestes convoités, inachevés peuvent presque se réaliser
Mais vous n avez pas tout vue de moi, bien sur, il reste un secret…»


Et comme dans un jeu de séduction, comme si elle c était métamorphosé face a lui, il continuait de la découvrir, tirant un peu plus sur l étoffe précieuse, où il pouvait desseller l odeur de la jeune femme, car la toile lui révélait qu elle l avait porté des heures durant. Sa main quitta les lèvres de la jeune femme pour descendre vers sa gorge, son épaule, il était devenu fou d elle en voyant ses deux magnifiques seins, qu il rejoignait fébrilement. Son désir ne cessa plus de monter. Dix ans qu il la voulait, s en etait trop, il désirait la posséder tout entière.
Il caressait le tableau comme s il caressait une amante, son visage émotionné, rouge et humide de transpiration s enfouissait dans le satin de l étoffe.
Ô comme il l aimait, elle était sa culpabilité inavoué, comme il voulait la posséder depuis si longtemps. Nerveux, presque frénétique, il s essuya le front, et retourna lire le parchemin. Il était captivé et n’avait plus aucun contrôle.


« Cette place, que l étoffe toujours vous cachait, cette petite partie,
Un coeur battant entre mes cuisses, niché sous un duvet éclatant,
Imaginez moi, même dans les rêves les plus fous c était interdit,
Et jamais jusqu alors, je ne vous ai offert de me dévoiler entièrement.

Aujourd’hui telle que je suis, par ce tableau vous me voyez,
Femme complètement nue, le corps libre de toute contrainte,
Sur mes rondeurs, monts et vallées, Laissez donc vos doigts trotter,
Touchez mes cuisses, percevez moi, je veux sentir votre étreinte.

Remontez votre main habile, jusqu au coeur brulant de mon être,
Entendez moi, gémissante, ce n est plus un rêve, mais la réalité,
Vous le grand conseillé, votre plus ardent désir enfin posséder,
Mon coeur battant pour vous, Je suis peut être la, à vous attendre.

Mais avant… ouvrez les yeux, et laissez-moi vous dire un autre brulant secret… »


Son vieux corps s embrasait, il arracha le laçait qui refermait le col de sa robe, tentant désespérément de prendre une respiration salvatrice, mais rien n y fut. Est-ce l’odeur enivrante, Phanhoria, et les deux… Haletant, son cœur c était emballé douloureusement, il s avachit sur la chaise, et tira sur le tissu pour le ramener à lui. Quel ne fut pas sa surprise, par ce geste il la voyait, complètement, offerte à son seul regard. C en était trop, et se fut comme un coup de poignard dans sa poitrine. Les mains tremblantes, il la regardait captivé, se mordant les lèvres jusqu’au sang. Mais pourquoi, que lui arrivait il, lui qui n avait jamais succombé, qui était resté droit au service de « La Lumière ». Le voila mourant, face à celle qu il désirait plus que tout, plus que son dieu, plus que sa vie même. Que ne donnerait-il pas pour la tenir entre ses mains, palper ses chaires jeune et ferme…

« Hélas, pauvre conseillé, ceci n est qu un rêve… Votre rêve interdit,
Ce désir brulant, coupable et secret qui restera à jamais inassouvi,
Regardez à jamais cette toile, elle incarne votre enfer et ma liberté,
Elle sera votre obscur tombeau, car c est tout ce que vous posséderez. »


Il se leva d un bon sur ses terribles paroles, dans un dernier geste de rage, il s agrippa au tableau, et étouffant, s effondra une dernière fois dans une excitation mêlé de convoitise et de colère sans borne qui ne sera, comprit-il, jamais satisfait.
Il l avait toujours haie, parce que trop aimé, et aujourd hui elle était venu à bout de lui. Son corps le trahissait, et c est l esprit embrumé qu il partait dans le péché, oubliant tout ses devoirs envers son dieu. Il c était trompé à son sujet, elle était loin d’être pure et sotte. Les yeux grand ouvert et vitreux, il était mort n ayant eut qu elle dans ses pensées.
S effondrant avec lourdeur, les mains crispé sur le tableau, il l emporta dans sa chute, se qui fit tomber les deux grands bougeoirs. La toile s enflamma d un coup, commençant à bruler se qu il restait du grand et fier Xhanelys.
Au bout d un certain temps, une fumée opaque sortie de la fenêtre de la loge du grand prêtre, et les serviteurs se précipitèrent pour défoncer la porte. Lorsqu enfin il fut découvert, il ne restait plus grand-chose. La toile avait brulé complètement avec le parchemin et le tissu de satin. Seul le corps inanimé de vieil homme était étendu là, désarticulé et calciné.
Le lendemain, un bruit avait couru que le grand prêtre se serait suicidé à l encontre du culte du Soleil, et qu il ne reposerait donc pas en terre consacré.

Elwinarielle alla porter la nouvelle à la jeune demoiselle qui c’était établi à Thunderbluff. Elle le prie d'un air grave…


Phanhoria - ou la naissance d'une prêtresse Phanho10



Et c est ainsi que commença les aventures et les voyages de la jeune Phanhoria, prêtresse et servante dévouée de « La Lumière »…


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Ploutch
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MessageSujet: ploutch   Phanhoria - ou la naissance d'une prêtresse Icon_minitimeDim 3 Mai - 19:28

J'ai tout lu entièrement Smile et j'aime bien le texte Smile ( les textes en général )
Bien sympas en tt cas Very Happy
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MessageSujet: Re: Phanhoria - ou la naissance d'une prêtresse   Phanhoria - ou la naissance d'une prêtresse Icon_minitime

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